Les must-have d'un backpacker

Tout en 7 étapes

Marine HAREL

6/10/202513 min read

green and black hiking backpack on rocky shore during daytime
green and black hiking backpack on rocky shore during daytime

1. Le sac à dos : ton meilleur allié

Le choix du sac à dos est sans doute l’un des plus importants quand on voyage en mode backpacker. Il existe des modèles spécifiquement conçus pour les femmes, les hommes ou unisexes. La différence réside souvent dans la longueur du dos, la répartition du poids et les bretelles ajustées. Prendre un sac adapté à sa morphologie est essentiel pour garantir un confort optimal, surtout si tu le portes sur plusieurs kilomètres.

Côté taille, les sacs entre 40 et 60 litres sont les plus polyvalents : assez spacieux pour un long voyage, sans être trop encombrants. Pour les globetrotteurs qui souhaitent emporter plus (au-delà de 60 litres), certains sacs à dos intègrent des roulettes discrètes, idéales pour soulager le dos dans les aéroports ou les gares.

Le revêtement est également à surveiller : certains sacs sont déperlants, d’autres totalement waterproof. Si tu pars dans des zones tropicales ou pendant la saison des pluies, c’est un vrai plus. En complément, une housse imperméable amovible est souvent fournie ou vendue séparément.

Voici quelques marques reconnues pour leur fiabilité, leur confort et leurs retours clients excellents :

  • Osprey : un grand classique, plébiscité pour son ergonomie et sa durabilité. Le modèle Farpoint/Fairview est très apprécié.

  • Deuter : réputée pour ses dos bien aérés et ses sacs solides, adaptés aux longues randonnées.

  • Lowe Alpine : excellente qualité de fabrication, avec un bon équilibre entre technique et confort.

  • The North Face : des sacs pratiques et robustes, avec un design plus urbain.

  • Nomad ou Forclaz (Decathlon) : des options accessibles avec un très bon rapport qualité-prix pour les débutants.

Miser sur un bon sac, c’est éviter les douleurs inutiles, mieux s’organiser… et profiter pleinement de son aventure.

2. Dormir n’importe où, en toute sérénité

Quand on voyage en solo, les auberges de jeunesse – aussi appelées hostels – sont souvent le compromis idéal : elles permettent de se loger à petit prix tout en rencontrant d’autres voyageurs. La majorité des hostels proposent des lits en dortoir, dans des chambres qui peuvent aller de 4 à 30 couchages. Il est généralement possible de choisir un dortoir mixte, réservé aux femmes ou aux hommes, avec parfois un nombre limité de lits pour plus de confort.

Mais qui dit dortoir dit aussi nuisances sonores. Entre les portes qui claquent, les valises ouvertes à 3h du matin, les ronflements ou les retours de soirée un peu arrosés, mieux vaut s’équiper. Avoir un masque de sommeil et des bouchons d’oreilles est vivement recommandé pour préserver son sommeil. À ce titre, le kit de sommeil Blane est vraiment top : confortable, compact et pensé pour les voyageurs. Tu peux le découvrir ici : Kit de voyage Blanepack.

Avant de réserver une auberge, il est indispensable de vérifier les avis en ligne sur des plateformes comme Google, Booking ou Hostelworld. Cela permet d’éviter de mauvaises surprises : infestations de punaises de lit, installations vétustes, mauvaise localisation, nuisibles ou encore sentiment d’insécurité. Les avis récents donnent souvent une idée claire de l’ambiance et de la qualité des lieux.

Et si tu es particulièrement sensible aux insectes ou que tu veux te garantir une nuit paisible malgré un environnement incertain, une moustiquaire de voyage peut faire toute la différence. J’ai personnellement utilisé cette moustiquaire pop-up pour une personne dans plusieurs pays d’Asie. Elle se déploie toute seule, est légère, spacieuse (je mesure 1m63, corpulence normale, et j’étais très à l’aise dedans), et une fois qu’on a le coup de main, elle se replie en 15 secondes chrono. Un vrai plus pour les destinations tropicales ou en pleine nature.

Bien dormir en voyage, c’est essentiel. Avec un peu d’équipement, les bonnes infos et les bons réflexes, tu peux t’assurer des nuits sereines… même dans les endroits les plus animés du globe.

3. Hygiène minimaliste et efficace

Quand on voyage avec un sac à dos, chaque centimètre compte. Il est donc essentiel de miser sur des produits à la fois légers, utiles et faciles à transporter.

Parmi les indispensables, la serviette microfibre est un vrai game changer. Elle sèche rapidement, ne garde pas l’humidité, prend peu de place, et surtout, elle est particulièrement utile dans les zones tropicales et humides, où faire sécher ses vêtements ou une serviette classique peut devenir très compliqué. J’ai toujours emporté la mienne dans mes voyages en Asie du Sud-Est, et elle m’a clairement sauvé plus d’une fois.

Pour les produits d’hygiène, on reste sur les élémentaires : brosse (notamment pour les cheveux longs), brosse à dents, dentifrice, déodorant, gel douche, shampoing, crème solaire. L’idée n’est pas de reproduire sa salle de bain, mais de se sentir propre, à l’aise, et opérationnel·le au quotidien. Les versions solides de ces produits sont pratiques, durables et parfaites pour voyager léger, tout en évitant les fuites dans le sac.

Dans les pays où l’eau du robinet n’est pas potable, il est en général très facile de trouver des bouteilles d’eau dans les shops, supérettes ou petits stands. En revanche, si tu voyages dans des zones plus reculées ou hors des sentiers battus, une gourde filtrante devient un allié précieux, tout comme des pastilles purificatrices à glisser dans ta trousse. Il est aussi pertinent d’avoir quelques sachets de réhydratation orale, notamment dans les régions très humides ou après un gros coup de chaleur.

Un petit gel antibactérien ou des lingettes biodégradables peuvent aussi faire la différence en l’absence de point d’eau, surtout après les transports ou dans des zones très fréquentées.

Enfin, un petit conseil pour les filles : dans certaines régions ou pays très religieux, les tampons hygiéniques peuvent être introuvables, même dans les grandes villes. Il est donc recommandé d’en emporter avec soi en amont, surtout pour les longs voyages.

Mon conseil : pars avec le minimum, teste ton sac les premiers jours, observe ce dont tu te sers vraiment, puis ajuste sur place. Tu trouveras facilement les produits de base en cours de route, et ça t’évitera de te surcharger dès le départ.

4. Les vêtements : la règle des trois

Quand on voyage avec un sac à dos, chaque vêtement compte. Il faut trouver le juste équilibre entre légèreté, praticité et adaptabilité, sans se retrouver à tout laver tous les deux jours, ni à trimballer une garde-robe entière.

La règle d’or, testée et approuvée : la règle des trois. Trois hauts, trois bas, trois sous-vêtements. Cela permet de faire des rotations simples entre ce que tu portes, ce qui est sale et ce qui sèche. Ce système fonctionne très bien pour des voyages de plusieurs semaines voire plusieurs mois.

L’idéal est de privilégier des vêtements techniques ou respirants, qui sèchent rapidement et ne prennent pas les odeurs. J’utilise personnellement des t-shirts en matière synthétique légère ou en mérinos (parfait pour les climats humides), un legging noir qui fait office de pyjama, de pantalon d’avion ou de tenue de randonnée, ainsi qu’un pantalon convertible en short très pratique quand on passe de 10°C à 35°C en quelques heures.

N’oublie pas non plus un pull ou hoodie léger, utile pour les trajets climatisés, les soirées fraîches ou les nuits en altitude. Un k-way ou coupe-vent compressible est indispensable dans les zones tropicales ou pour les saisons de mousson.

Côté maillot de bain, un seul suffit. Il peut aussi servir de sous-vêtement ou de short selon les situations. Et pour les chaussettes, les modèles en laine fine ou en coton respirant sont top pour éviter les ampoules quand tu marches beaucoup.

Un petit conseil terrain : teste tes vêtements avant le départ, porte-les sur une journée complète, lave-les à la main et vois s’ils sèchent vite et tiennent bien. Tu verras tout de suite lesquels méritent leur place dans ton sac.

Dernier point : mieux vaut partir avec peu, quitte à acheter un ou deux vêtements localement si besoin. Beaucoup de pays touristiques vendent des vêtements adaptés au climat sur place, souvent à prix mini. C’est aussi une façon de soutenir l’économie locale tout en allégeant ton sac au départ.

Pour les chaussures, je te conseille de prendre une paire de tong et des baskets dans lesquelles tu es confortable pour la marche. Si les treks auront une place importante dans ton voyage, il serait surement judicieux que tu optes pour des chaussures plus adaptées.

5. Le kit tech essentiel

Même en voyage léger, un minimum de technologie reste indispensable pour s’orienter, capturer ses souvenirs, rester connecté ou travailler à distance. L’idée, encore une fois, est de miser sur l’essentiel, compact et utile au quotidien.

Le premier réflexe : un adaptateur universel. C’est le genre d’outil qu’on oublie facilement, mais qui devient vital quand on arrive dans un pays avec des prises différentes. Privilégie les modèles avec multiprises USB intégrées, ça évite de trimbaler dix chargeurs.

Ensuite, une batterie externe légère (10 000 mAh minimum) est quasi indispensable, surtout lors de longues excursions ou de trajets sans accès à une prise. Si tu fais beaucoup de transport en bus ou train, elle te sauvera la mise pour recharger ton téléphone, ton Kindle ou ta GoPro.

Côté smartphone, pense à télécharger des cartes hors ligne via des applications comme Maps.me ou Google Maps (zones accessibles même sans réseau). Et n’oublie pas Google Translate : tu peux télécharger les langues directement dans l’application pour une utilisation sans connexion. Ultra pratique dans les pays où tu ne maîtrises pas la langue.

Si tu lis beaucoup ou que tu voyages sur plusieurs mois, une liseuse type Kindle est une excellente alliée. Elle est légère, offre une autonomie de plusieurs semaines, et permet de stocker des dizaines de livres sans t’encombrer. C’est aussi le support idéal pour consulter nos eTravel Books tout au long de ton voyage.

Pour les créateurs de contenu ou ceux qui veulent garder de jolis souvenirs, une GoPro, une mini caméra type DJI Osmo Pocket, ou tout simplement un smartphone avec un bon capteur photo suffisent largement. Pas besoin d’un reflex qui pèse une tonne.

Dernier point : pense à une pochette tech pour rassembler tous tes câbles, chargeurs, adaptateurs, clés USB ou cartes SD. Cela évite les pertes, protège ton matériel et te fait gagner un temps précieux dans les transports ou à l’aéroport.

Mon conseil terrain : pars léger et teste ton matos avant le départ. Garde uniquement ce que tu utilises vraiment. Tu gagneras en place, en poids et en efficacité.

6. Santé et premiers secours

Peu importe la destination, avoir un petit kit santé bien pensé est indispensable. L’objectif n’est pas de partir avec une pharmacie entière, mais de pouvoir faire face aux petits bobos ou désagréments classiques du voyageur.

Ton kit de base devrait contenir : quelques médicaments contre la douleur et la fièvre (paracétamol ou ibuprofène), des pansements pour les ampoules ou petites coupures, un antiseptique local, et des comprimés pour les troubles digestifs(type Imodium ou probiotiques si tu es sensible). Ajoute également des antihistaminiques, très utiles en cas de réactions allergiques à la nourriture, aux piqûres d’insectes ou aux changements d’environnement. Pense aussi à quelques pastilles purificatrices d’eau si tu prévois de t’éloigner des zones touristiques ou d’explorer des régions où l’eau potable peut être douteuse.

Autre élément à ne pas négliger : les réhydratants oraux. En cas de forte chaleur, de diarrhée ou simplement après une grosse rando, ces sachets permettent de recharger rapidement ton organisme en sels minéraux et électrolytes. J’en garde toujours quelques-uns dans ma trousse, surtout quand je voyage dans des zones tropicales très humides.

Un anti-moustique puissant est également indispensable, en particulier en Asie du Sud-Est, en Amérique centrale ou dans toute zone où des maladies comme la dengue, le paludisme ou le chikungunya peuvent circuler. Il existe des formules naturelles (à base de citronnelle) ou plus chimiques (à base de DEET) selon ton niveau de tolérance et les régions visitées.

À ce propos, il est très important de s’informer en amont sur la situation sanitaire du pays visité. Certains vaccins sont obligatoires pour entrer dans un territoire, d’autres sont simplement recommandés mais peuvent te protéger d’infections graves. Je te conseille de faire un point avec un centre de vaccination international au moins un mois avant le départ.
Personnellement, en mai 2025, j’étais à Bali (Canggu) et j’ai attrapé la dengue après une simple piqûre de moustique. C’était justement le seul vaccin que je n’avais pas eu le temps de faire avant de partir. Résultat : fièvre, courbatures, hospitalisation. Une vraie leçon. Même si ton médecin généraliste peut parfois te dire que certains vaccins sont « facultatifs », il vaut souvent mieux les faire, surtout si tu es du genre à préférer vivre ton voyage pleinement, sans avoir à surveiller chaque moustique ou chaque plat mangé.

Certes, les vaccins peuvent être onéreux, surtout si tu dois en faire plusieurs (hépatite A, typhoïde, encéphalite japonaise, rage, etc.), mais mieux vaut prévenir que finir hospitalisé à l’autre bout du monde.

Et si tu suis un traitement médical régulier, n’oublie pas de partir avec ton ordonnance, de préférence traduite en anglais, en cas de contrôle ou de besoin à l’étranger. Certains médicaments peuvent être introuvables ou soumis à restrictions dans certains pays.

7. Documents et sécurité

Quand on voyage à l’étranger, avoir ses documents bien organisés et à jour est essentiel pour éviter les galères inutiles. Une simple formalité oubliée peut rapidement te coûter du temps, de l’argent, voire l’entrée sur un territoire.

Avant le départ, vérifie si un visa est nécessaire pour entrer dans le pays que tu visites. Dans certains cas, il peut être délivré à l’arrivée (visa on arrival), mais dans beaucoup d’autres, il est obligatoire de le faire en ligne à l’avance. Quand c’est possible, je te recommande vivement de faire ton visa en ligne : tu éviteras les longues files d’attente à l’immigration, les papiers à remplir sur place, et tu passeras souvent plus rapidement aux contrôles.

Dans certains pays, une déclaration de douane préalable peut aussi être demandée, notamment pour l’importation de certains objets ou pour des raisons sanitaires. Même si elle peut être remplie sur place, il est souvent préférable de le faire en amont, directement via les sites officiels, pour gagner du temps à l’arrivée.

Un autre point souvent négligé : les objets interdits à l’entrée de certains pays. Par exemple, si tu es vapoteur ou vapoteuse, renseigne-toi avant le départ : dans plusieurs pays d’Asie ou du Moyen-Orient, la cigarette électronique est strictement interdite et peut être confisquée dès l’arrivée, voire sanctionnée.

Côté transport, le scooter est très souvent le moyen de transport le plus pratique pour explorer librement. Mais attention : dans de nombreux pays, le permis international est obligatoire pour louer un deux-roues. Il s’obtient gratuitement via le site de l’ANTS (en France), mais le délai peut aller jusqu’à deux mois, donc il faut s’y prendre bien à l’avance. Sans ce document, le loueur peut refuser la location, et en cas d’accident, ton assurance ne te couvrira pas.
Certains pays peuvent même exiger le BSR (Brevet de Sécurité Routière) pour les scooters de moins de 50cc. Si tu ne l’as pas et qu’il est requis, il est parfois possible de le passer sur place, rapidement et à moindre coût.

Autre point essentiel : l’assurance voyage. Je recommande vivement de souscrire à une assurance spécialisée comme Chapka, qui te couvre en cas de maladie, d’hospitalisation, de vol ou de rapatriement.
Petit tip : en cas d’accident de scooter, la majorité des assurances ne couvrent pas cette situation si elle est déclarée telle quelle. À toi de voir, mais disons qu’il peut être judicieux de légèrement adapter la version des faits au moment de faire ta déclaration…

Si tu ne souhaites pas prendre une assurance dédiée, sache que la plupart des cartes bancaires incluent une assurance voyage, souvent valable jusqu’à 90 jours. Elle peut suffire pour un voyage court ou classique. Pour obtenir une attestation, rends-toi simplement sur le site de Visa ou Mastercard, selon ta carte. C’est gratuit, rapide et officiel.

Pense également à scanner ou photographier tous tes documents importants : passeport, visas, certificats de vaccination, billets d’avion, attestations d’assurance… Enregistre-les sur ton téléphone, dans un cloud ou dans ta boîte mail. En cas de perte, tu pourras les présenter plus facilement. Garde aussi une copie imprimée de ton passeport, rangée dans un coin discret de ton sac.

Côté argent, pars avec deux cartes bancaires (dans deux endroits différents) et une petite somme de cash en euros ou dollars, en cas de panne de distributeur. Et pense à une ceinture cache-billets ou une pochette sécurité si tu voyages en bus de nuit ou dans des zones à risque.

Enfin, sécurise ton smartphone et tes comptes avec une double authentification, et désactive le sans contact si tu ne l’utilises pas.

Le monde est encore peuplé d’humanité, mais si tu voyages seul(e), que tu sois une fille ou un garçon, garde toujours tes affaires à portée de vue. Ne les laisse jamais sans surveillance sauf si c’est dans un lieu contrôlé ou avec une personne de confiance.
Partez du principe que vous êtes seul(e) contre tous. Ce n’est pas une vision paranoïaque, mais une règle de prudence. N’accorde pas ta confiance à tout le monde, surtout si ton instinct te dit de rester sur tes gardes. Si tu ne sens pas une situation, un trajet ou un endroit, ne te force pas.
En cas de problème, adresse-toi aux autorités locales (poste de police) ou rends-toi directement à ton ambassade ou consulat.

8. Le départ approche

Préparer son sac en mode backpacker, ce n’est pas juste une question de logistique : c’est la clé pour vivre un voyage fluide, agréable et sans mauvaise surprise. En anticipant les indispensables — du bon sac à dos à la trousse santé bien pensée, en passant par le bon équipement tech et les documents nécessaires — tu t’assures une expérience sereine, autonome et adaptable.

Chaque objet que tu glisses dans ton sac doit avoir une vraie utilité. Et plus que tout, souviens-toi qu’en voyage, moins c’est souvent mieux. Voyager léger, c’est voyager plus libre.

Si tu veux encore plus de conseils pratiques, de bons plans et d’astuces concrètes, découvre nos ebooks digitaux pensés pour tout le monde : ils t’accompagneront partout, même hors connexion.

Bon voyage, et surtout, reste curieux(se), malin(e) et prêt(e) à t’adapter. Le monde t’attend !